L’amélioration de la qualité de l’air est au centre des préoccupations. La généralisation des Zones à Faibles Émissions (ZFE) dans 19 collectivités s’inscrit dans cette direction. Si c’est déjà le cas à Paris, Lyon et Grenoble, d’autres agglomérations, de Toulouse à Montpellier, pourraient limiter, d’ici à 2021, l’accès à certains quartiers aux véhicules diesel ou essence les plus polluants, identifiés par la vignette Crit’Air.
Parmi les carburants alternatifs disponibles à ce jour, le GNV (Gaz Naturel Véhicule) et le BioGNV répondent aux politiques d’amélioration de la qualité de l’air et de réduction des émissions de gaz à effet de serre. En témoigne la vignette Crit’Air 1 attribuée aux véhicules roulant au GNV. Par rapport à la dernière norme diesel (Euro 6), les véhicules GNV émettent 50 % moins d’oxydes d’azote (NOx) et pratiquement pas de particules. Le BioGNV, version 100 % renouvelable du GNV, issu de la valorisation des déchets, est encore plus vertueux avec une baisse de 80 % des émissions de CO2 par rapport à un véhicule diesel.
La toute jeune entreprise O2 Trafic, basée à Aimargues, dans le Gard, a souhaité s’inscrire dans cette logique de transport décarboné et propose une flotte roulant au BioGNV qui conjugue engagement écologique et développement de l’économie circulaire. Son principal client, l’entreprise Royal Canin, partage les valeurs prônées par Stephen Lucquedey, fondateur d’O2 Trafic : réduction des déchets, durabilité des matières premières et efficacité énergétique. En plein développement, l’objectif de Stephen Lucquedey est de trouver de nouveaux clients partageant sa démarche engagée. Et afin de répondre à la demande, il souhaite pouvoir proposer 3 véhicules fonctionnant au BioGNV d’ici 1 an et demi.